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[Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.]

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MessageSujet: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptySam 29 Nov - 20:55

feat Haruko.





Ils avaient été invités sur un plateau télé. Le couple le plus tendance du moment. Pour faire de l'audimat, mais ça permettrait aussi d'entretenir le mythe aussi. En plus, cela promettait d'être amusant. Cela fait longtemps qu'Hiromitsu voulait être invité dans cette émission. Il avait toujours beaucoup rit en la regardant, alors qu'il mangeait de la glace aux brownies, sa glace préférée.

En ce moment, il était assit devant le miroir de sa loge. Il était déjà habillé et coiffé. Il ne faisait rien de particulier, si ce n'est penser ce à quoi il pourrait bien être soumis dans cette émission qui faisait travailler les artistes. Il lui tardait aussi de voir Haruko à l'oeuvre. Elle pouvait être prometteuse. Le temps passait, et il restait là, à se regarder dans la glace, hésitant à faire deux trois conneries pour se détendre parce qu'il stressait, mais il ne savait pas si quelqu'un rôdait dans les parages. Il s'est alors levé, les mains dans les poches de son baggy, le regard las. Il adorait comment il était vêtu. Baggy style « destroy », un chapeau, une chaîne en argent, une veste en cuire noire, ainsi qu'une chemise blanche, et pour finir, des rangers.

Il est sortit de la pièce, marchant de son air désinvolte. Il cherchait la loge de sa petite amie. Il regardait les noms, alors que ses mains devenaient moites. Il n'aimait pas particulièrement passer en direct, il avait toujours peur de se planter. Même si tout le reste l'importait peu, sa carrière, elle, lui était importante. Il a fini par trouver la porte avec le nom de sa camarade. Il a toqué, avant d'entrer, et de lui adresser un sourire charmant.

« ça va ? » lui a-t-il demandé sur un ton plutôt doux.

Il a prit une chaise, et il a été s'asseoir à côté d'elle, avant de lui adresser un sourire, qui se voulait rassurant. Il ne savait pas vraiment comment elle se sentait, aussi, il ne montrait pas le stress qui lui nouait l'estomac.

Ce laps de temps, durant lequel ils n'avaient rien à faire lui a paru extrêmement long. Non pas qu'il trouvait la compagnie de Haruko désagréable, loin de là, mais plutôt qu'il allait finir par péter un câble tant la tension pouvait monter en lui.

On a frappé à la porte, et comme monté sur pile, il s'est levé d'un coup, avant que cette dernière ne s'ouvre. Hiromitsu a regardé l'assistant qui venait les chercher, et lui a adressé un sourire aimable. Ce sourire que tout le monde connaissait, et qui se voulait attachant.

Il a finalement tendu la main à sa douce, et une fois qu'elle s'en est saisie, l'a doucement tiré vers lui, pour la lever de son siège et la coller à son corps, alors que sa seule main de libre est venue se loger au creux de ses reins.

« Tu es prête princesse ? » lui a-t-il demandé de façon enjôleuse.

Il a déposé un doux baiser furtif sur ses lèvres. Elle ne se sont qu'à peine frôler, puis, il a lâché sa main, s'est mit à côté d'elle, lui a tendu le bras pour qu'elle s'y accroche, et a avancé. Ses pas lui paraissaient lourds, étant donné le fait qu'il stressait. Peut-être aurait-elle pu le sentir du fait que ses muscles soient drôlement contractés. Peut-être n'y a-t-elle simplement pas prêté attention. Mais ça ne changeait pas grand chose.

Lorsqu'ils sont arrivés devant l'entrée, son sang n'a fait qu'un tour. Et si il avait une tâche ? Et si il foutait sa carrière en l'air avec une phrase de trop ? Et si quelque chose d'embarrassant comme péter ou baver lui arrivait en plein direct ? Qu'est ce qu'il pourrait bien faire.

Merde alors !

Et le présentateur les a annoncé. 

Double merde.

On a pu entendre les cris des fans hystériques dans tout le studio, alors que les porte s'ouvraient et qu'un effet spécial fumé les cachait encore des téléspectateurs. Ils arrivaient sur la chanson « Kizuna » qui était la tendance du moment. Hiromitsu détestait les plateaux télé de ce genre par contre. Il était toujours éblouit...


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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptySam 29 Nov - 23:13
Une émission télévisée… Ce n’était pas la première fois que Haru Ko participait à une émission diffusée à la télévision, elle avait même déjà participé à une qui se déroulait en directe, comme celle qui l’attendait dans seulement quelques minutes à présent. Stressée ? Pour le moment, l’adolescente n’en avait pas conscience si tel était le cas. Il faut dire qu’elle avait appris à gérer le stress très jeune avec la pratique sportive du patinage artistique en compétition. Et sur la glace, devant un jury, tout se passe forcément en direct, pas le droit à une seconde chance si on se rate ! Ce soir, le principe serait le même. L’adolescente regrettait surtout ne pas connaître d’avantage le déroulement de l’émission. Elle connaissait vaguement le concept mais devait avouer honteusement ne jamais en avoir regarder une diffusion en intégralité. C’était sa production qui avait décidé pour elle de participer à cette émission de divertissement et ce notamment, voire exclusivement parce que Kimura Hiromitsu, « son petit ami » avait été invité et qu’il était vivement souhaité de voir l’adorable petit couple d’amoureux réuni sur le plateau. Par moment, Haru ne savait plus si elle devait en rire ou en pleurer de toute cette mascarade… L’assistant de son agent lui avait bien conseiller de regarder la précédente émission voire quelques unes en rediffusion sur le net avant de venir, sauf que la demoiselle n’avait pas suivi son conseil. Que voulez-vous ? Ses soirées étaient bien trop occupées depuis la sortie de Assassin Creed Unity ! Il fallait absolument qu’elle le termine avant son frère Jotaro ! Oui, la demoiselle était une gameuse insoupçonnée. Il s’agissait d’ailleurs là d’une des facettes de sa personnalité qu’il ne fallait pas révéler au public, ni même à ses collègues en fin de compte… Parmi le personnel de son agence de production, seuls quelques uns, un ou deux, les plus proches de la jeune fille et son garde du corps connaissait ce petit secret ainsi que ses penchants d’otaku. Non, aux yeux du public, mais aussi de Hiromitsu-kun, on lui avait imposé de conserver son image de la jeune fille, jolie et pure, sage et délicate, intelligente et studieuse, calme et timide, parfaite et exemplaire. En vérité, Haru ne reconnaissait absolument pas dans cette définition, mais, elle faisait comme les autres, elle se pliait à ce qu’on entendait d’elle. Du moins, le temps qu’elle pourra encore supporter tous ces mensonges. Cependant, aussi lourd que tout cela pèse sur ses épaules, elle rêvait réellement d’une grande carrière, d’actrice surtout ! Alors sans doute continuerait-elle d’accepter tous ces petits sacrifices sur soi pour y parvenir.


Dans sa loge, Haru Ko était assise devant son miroir. Un léger sourire aux lèvres qui chez elle était si simple, nullement forcé, elle remercia et salua la coiffeuse-maquilleuse qui venait d’achever son ouvrage et prenait congé. Seule face à son reflet, dans ces moments-là, il lui prenait parfois l’envie de reprendre tout son maquillage et de s’arranger une face de clown. Elle était certaine que lorsqu’on son père l’apprendrait si elle venait un jour à faire une telle chose, il en rirait. Tout comme son frère qui la félicitera chaudement pour son audace et répéterait que c’est avec des coups d’éclats inattendus et déconcertant qu’on parvient un jour à dominer le monde. Sa mère, elle par contre, aurait sans doute beaucoup moins d’humour… L’adolescente se souvenait encore de l’engueulade qu’elle avait pris un jour de compétition, où âgée de dix, elle avait eu l’idée « d’améliorer » son ensemble costume-coiffe-maquillage juste avant d’entrée sur la patinoire. Autant dire que les jurys non plus n’avaient pas été très réceptifs à sa conception de l’art. Aujourd’hui, Haru ne pouvait que sourire à ce souvenir.

Les souvenirs… Ce moment de solitude sereine alors qu’elle était toute apprêtée, - son apparence entièrement décidée par une styliste - lui rappelait ces instants si particuliers où elle s’apprêtait à rejoindre la glace pour la préparation avant de se lancer sur l’arène de la compétition. Un subtil mélange d’impatience, d’appréhension et de sérénité. Haru rêvassait lorsqu’on vint toquer à la porte de sa loge. L’adolescente en sursauta au point de tomber de sa chaise. Heureusement, elle eut le temps de reprendre sa place et d’essayer de ne rien laisser paraître avant que la personne n’entre dans la pièce. Double heureusement, cette personne n’était autre que Hiromitsu-kun en plus ! Rien laisser paraître, rien laisser paraître… Dites ça au sang qui imprégnait malicieusement ses joues un peu plus à chaque seconde ! Un instant près, son « petit ami », l’acteur si convoité l’aurait découverte assise par terre à côté de sa chaise. La grande classe !

Enfin, ceci n’arriva pas et c’était tant mieux !

« ça va ? » lui avait-il demandé.

Réalisant son manque de politesse par la même occasion, Haru se leva brusquement de sa chaise, se cognant les orteils contre le pied de sa coiffeuse par la même occasion mais sans s’arrêter sur un tel détail, et le salua :

« Hiromitsu-kun ! Ah ? Euh… Je vais bien, merci ! Et toi ? »

Le beau jeune homme s’assit non loin d’elle et Haru en refit de même. Le silence s’installa alors. Le coeur battant à toute vitesse, émoi provoqué par la présence du garçon qui lui plaisait tant, l’adolescente cherchait ce qu’elle pourrait bien lui dire pour lui faire la conversation. Mais tous les sujets de discussions qui convenaient à son image lui paraissaient d’une banalité affligeante. Par ailleurs, elle ne se voyait pas non plus engager une conversation sur les mmorpg, jeux vidéos ou derniers manga sortis… Quoi que, la tête que le garçon ferait serait sans doute amusante. A cette idée, un léger sourire naquit sur ses lèvres. Cependant, pour une seconde de divertissement, elle risquerait d’anéantir son image auprès du jeune homme… D’ailleurs, n’était-elle pas en train de lui donner un exemple d’à quel point elle pouvait être inintéressante à rester muette de la sorte ? Ne sachant ce qu’elle s’apprêtait à dire, Haru ouvrit la bouche pour prendre la parole quand au même moment on vint toquer à nouveau à la porte. Cette fois-ci, un agent de la production venait les chercher pour leur annoncer que l’émission allait commencer.

Hirmotsu-kun lui tendit la main. Imperceptible instant d’hésitation émue, Haru vint y loger la sienne. Dans une délicieuse tendresse, le bel acteur la tira contre lui. Les battements de son coeur s’emballèrent. Au contact de sa main au creux de ses reins, elle crut que ceux-ci allaient s’embraser. « Princesse » Ce mot résonna avec tant de douceur à ses oreilles. Une douceur si cruelle…
Et ce baiser, si léger et pourtant si fort. Dans ses bras, Haru luttait désespérément pour ne pas se lancer fondre. Ô à quel point, elle pouvait l’aimer ! Et à quel point, elle pouvait le détester ! Pourquoi était-il si cruel avec son coeur ? Haruko savait que Hiromitsu-kun n’était pas amoureux d’elle comme elle pouvait l’être de lui. Elle savait qu’il ne faisait que se plier aux ordres de sa hiérarchie, mais alors pourquoi avait-il besoin d’agir de la sorte à l’abri des regards, loin des yeux du public ? N’avait-il donc pas conscience que tous ses gestes attentionnés, que toute sa tendresse si parfaite qu’elle ne pouvait en être véritable, la torturait, lui faisait miroiter des espoirs qu’elle savait faux mais auxquels elle désirerait tellement pouvoir se rattacher ?

La jeune mannequin ne dit plus un mot dès lors tandis qu’ils se dirigèrent vers le plateau télévisé où ils feraient bientôt leur apparition. Elle avait la gorge nouée et des larmes qui perlaient au coin de ses yeux, mais pas une goutte ne roulerait le long de ses joues. Haru savait se contrôler, elle ne se donnerait assurément pas en spectacle pathétique ce soir. Une fois devant les caméras, son sourire s’épanouirait à nouveau sur ses lèvres, elle serait l’adorable et admirée Haru Ko, petite amie comblée de Kimura Hiromitsu, l’idole des jeunes : un véritable tableau angélique.

L’animateur annonça leurs noms. Une montée d’adrénaline se fit ressentir en elle. Tandis que la grande porte s’ouvrit sur eux dans un nuage de fumée, Haru qui tenait le bras de son compagnon vint vers glisser sa main jusqu’à la sienne et entrelaça ses doigts avec les siens. Elle jeta un regard vers le garçon dont les yeux étaient si droits. Elle qui l’idéalisait, qui le considérait comme supérieur, comment pouvait-elle imaginer que le bel acteur soit en vérité le plus stressé d’eux deux ?

Au coeur de la fumée, le couple s’avança alors sur le plateau sous les applaudissements, acclamations voire hurlements hystériques du public d’où s’élevait des pancartes au nom principalement du jeune homme. Le nuage se dissipa peu à peu et l’animateur vint à leur rencontre, prenant la parole une fois que la ferveur du public fut moins bruyante. Pour commencer, il donna bien évidemment la parole au plus célèbre des deux adolescents : Kimora Hiromitsu.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyVen 12 Déc - 15:56

feat Haruko.





Ah oui ils étaient beaux tous les deux. Bras dessus, et bras dessous, on avait l'impression qu'ils étaient fait l'un pour l'autre. Ils représentaient le couple dont tout le monde rêver. Un petit ami attentionné, qui semblait plus que tout apprécier Haruko, et une magnifique compagne avec une plastique sublime. Ouais, la perfection quoi. On peut dire que les médias se faisaient un plaisir d'avoir toujours un œil sur leur histoire. On ne pouvait pas vraiment dire que la flamme pourrait s'animer dans cette atmosphère impersonnelle qui planaient sur cette histoire qui n'était qu'un pure construit médiatique. Hiromitsu avait beau retourner cette affaire dans tous les sens, il n'arrivait cependant jamais à savoir comment il avait pu se retrouver comme ça. Il n'aimait pas ce jeu qui lui semblait d'une immaturité bien encrée à présent dans son cœur. Il se sentait sale. Et même si la demoiselle à ses côtés ne prenait elle non plus, pas cette histoire au sérieux, (du moins, c'est ce que notre protagoniste pense innocemment), il n'aimait pas ainsi jouer avec les personnes pour se hisser encore un peu plus en haut de cette échelle de la célébrité. C'était loin de lui déplaire, soyons sérieux, il appréciait grandement pouvoir être la star du jour, mais, parfois, il avait envie de tout mettre sur pause, afin de prendre un peu de temps pour lui. Il avait envie, à la fin du talkshow, d'emmener Haruko, avec lui en France. Histoire qu'ils puissent se retrouver seul, et partager un peu plus que cette histoire de couple. Approfondir le lien amical en lequel croyait fermement Hiromitsu. Et plus si affinité. Enfin, il ne connaissait que la personne médiatique qu'elle était. Et pour être honnête, ce n'était pas son genre de filles. Mais peut-être que derrière cette carapace de fer se trouvait, tout comme lui, une personne profondément différente. C'est ce qu'il espérait. Il n'avait pas envie de se retrouver aux Champs Elysées accompagnée d'une personne qui ne pense qu'à sa personne, ou qui désire entrer dans toutes les boutiques qu'elle pouvait voir. Certes, il l'emmènerait chez Yves Saint Laurent, ou bien encore Chanel, mais il était avant tout un homme d'esprit qui appréciait la culture, et qui haïssait de voir à quel point ce temple majestueux de la culture Française c'était petit à petit transformé en un marché aux affaires, bien plus qu'alléchant.

Oui, c'était un projet que le jeune homme avait en tête depuis bien longtemps, mais il n'avait jamais pu l'exprimer, puisqu'il n'était qu'en fermentation dans son esprit, peut-être autant que la pensée ineffable. Mais après avoir parcouru d’innombrables fois les rues de Paris qu'il connaissait presque par cœur dans sa tête, il avait fini par établir le circuit qu'il avait envie de suivre, afin de faire plaisir à la jeune fille, et de la connaître un peu plus. Il faut avouer que Hiromitsu était un véritable fervent de la France qui le passionnait énormément, et qu'il chérissait comme une perle rare.

Mais leur voyage n'est pas ce qui nous intéresse à ce moment précis. Il ne joue pas un rôle capital dans l'histoire présente. Pardonnez donc les égards d'un narrateur un peu trop entreprenant. Nos deux protagonistes, au cœur de nos pensées se retrouvent donc au milieu de la scène d'un talkshow réputé au Japon, se tournant dans des studios installés à Tokyo, et qui est diffusé en direct tous les Samedis soirs. Un bon divertissement familial, et surtout le moyen de voir ses artistes préférés dans des situations bien plus qu'inconfortables. Parce que, bien qu'on les aime nos stars, elles restent tellement parfaites que l'on doit pouvoir trouver le moyen de les ridiculiser un temps soit peu, afin de leur faire perdre ce statut d' « alien parfait sortit d'une galaxie très loin de la planète terre, et qui semble abriter des personnes plus parfaites les unes que les autres ». 

Enfin, le jeune acteur présent aux côtés de la magnifique femme souriait, d'un rictus tout à fait ravissant qui étirait ses lèvres de manière délicieuses. Quand la fumée s'est dissipée, il a adressé à tou(te)s les fans hystériques présents à ce moment là un signe de main, plus tard accompagné d'un baiser dans le vide, et d'un clin d'oeil. Je ne vous parlerai pas de l'état de la salle après ce geste. Je pense que vous pouvez très bien l'imaginer seuls. C'était un vrai chaos de cris...

Le présentateur venu à leur rencontre les a présenté, et à d'abord passé le micro à Hiromitsu. Il a d'ailleurs hésité. Pourquoi lui, et non Haruko en premier ? C'est donc avec désinvolture que le jeune homme s'est tourné face à sa douce, afin de lui proposer le micro. Si elle acceptait de le prendre, il la laisserait parler en premier. Sinon, il le ferait. Il tenait toujours à offrir le choix à ses partenaires. Lui, il pouvait bien venir en deuxième. Il avait déjà tout ce dont il rêvait. C'était donc parfait pour lui.  


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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyMar 16 Déc - 15:46
Et la foule était en délire ! Haru KO ne se faisait pas d'illusion que tous les cris stridents qui retentissaient dans le public ne lui étaient pas tant adressés qu'à Hiromitsu-kun dont la popularité auprès de la gente féminine de toutes tranches d'âges, étaient devenus un véritable phénomène. Elle était une starlette qui se servait de lui pour promouvoir sa carrière - dans la stratégie marketing de son agence -, alors que lui il était une véritable star ! Haru ne doutait pas qu'un jour le jeune homme à côté d'elle serait à l'affiche des plus grandes productions du cinéma national, peut-être irait-il à Hollywood ?! L'emènerait-il avec lui ? Il s'agissait là d'un bien doux rêves dont elle ne s'illusionnait pas trop.

L'animateur avait tendu le micro pour donner la parole au bel acteur mais celui-ci lui fit comprendre qu'il la laissait en premier à la demoiselle. L'animateur ramena le micro vers sa propre bouche et s'exclama :

"Vous avez bien raison ! Honneur aux dames !"

Il se tourna vers le public.

"Décidément, ce Kimura est un véritable gentleman, n'est-ce pas ?"

La foule se remit à hurler. Des "oui", des "Je t'aime", des "Kimora-san marry me !" ... etc. L'animateur rit dans son micro et la houle de la foule s'apaisa alors qu'il tendit donc le micro à Haru KO.

"Hahaha ! Mais il semblerait que cette perle rare est déjà trouvé une chaussure à son pied ! Et quelle plus charmante compagnie que celle de la belle Haru KO a son bras ! lança-t-il pour présenter la jeune fille sous un nouveau tonnerre d'applaudissement. Comment allez-vous ma belle ? Permettez ?"

L'animateur détacha les deux jeunes gens et s'immisça entre eux, s'accrochant au bras de la jeune mannequin.

"AH ! Il fallait quand même que je sache quel effet ça faisait de se tenir aux côtés d'une si jolie jeune fille ! Il y en a qui sont chanceux quand même !"

L'homme accorda afin le micro et la parole à sa jeune invitée :

"Merci ! lui sourit-elle. Bonsoir ! lança-t-elle énergiquement et joyeusement au public qui lui répondit avec enthousiasme. Eh, bien, ils sont en grande forme ce soir ! conversa-t-elle avec l'animateur.

"Ils sont comme moi ! Regardez ces messieurs, c'est difficile de rester de marbre en la présence de la plus jolie fille du pays !"

"La plus jolie ? Vous exagérez ?"

"Si j'exagère ? Messieurs, est-ce que j'exagère ? Kimura-san, vous ne me contrediriez pas ?!"

La jeune fille savait que tout ceci n'était que cinéma et baratin mais elle ne pouvait s'empêcher de rougir pour autant. L'animateur s'en était donc retourner vers Hiromitsu-kun avec qui il fit également la conversation quelques instants avant de les inviter à aller s'asseoir dans les sièges des invités, ou plusieurs auteurs personnalités célèbres étaient déjà assises. De nouveaux firent encore leur apparition. Les invités étaient de toutes générations, les deux adolescents étant les plus jeunes, et connu pour toutes sortes de raisons : acteurs, comédiens, chanteurs, réalisateurs, animateurs, humoristes... etc. Bref, une petite brochette de star japonaise ! Une fois qu'ils furent tous assis, l'animateur au milieu de la scène les regarda.

"Il faut bien reconnaître que ce soir, nous avons un plateau exceptionnel !"

Une humoriste d'une petite quarantaine d'année assise à côté de Haru KO prit la parole et la jeune fille par le bras.

"Vous voulez dire que ça empeste la testostérone par ici ! Mettre une jeune fille en fleur au milieu de tous ces mâles !" lança-t-elle avec humour

"J'espère que tu ne parles pas de toi ?" renchérit sur le même ton un comédien en se retourant car assis devant.

Un chanteur d'une trentaine d'année donna un léger coup de coude à Hiromitsu-kun.

"Fais attention, mon p'tit gars, on peut-être pas autant de muscles mais on a d'autres armes !" lui adressa-t-il un clin d'oeil.

"Allons, allons ! reprit l'animateur en riant. N'effrayez donc pas mes jeunes invités, ils ne voudront plus revenir sinon !"

"Tu m'appelles ma petite, si tu le quittes !" lui adressa un clin d'oeil complice le chanteur.

"Je n'y manquerais pas ! Mais je ne pense pas que ce soit pour tout de suite !" répondit la jeune fille en riant.

L'humoriste féminine se leva alors.

"Qu'est-ce... Qu'est-ce vous faites ?" rit l'animateur en voyant la femme changée de place pour venir s'asseoir sur les genoux de Kimura-san.

Des "Ouhouh" s'élevèrent dans le public.

"J'ai toujours eu envie de m'asseoir sur les genoux d'un bel étalon ! Ne t'inquiète pas mon mignon, posa-t-elle sa main sur le bras de Hiromitsu-kun, je serais là pour te consoler si elle te brise le coeur !"

"Puisque c'est comme ça ! bondit alors soudainement l'un des acteurs assis dans les fauteuils du premier rang, pour sauter par-dessus le sien de manière un peu maladroite. Je suis là, ma belle !"

Il s'apprêtait à sauter également sur les genoux de Haru KO mais d'autres invités le retinrent par la chemise et le pantalon.

"Tetsu, calme-toi !" riait l'un de ceux qui le retint et le fit s'asseoir.

"C'est pas possible, ils sont intenables ce soir, s'exclama l'animateur sur un ton enjoué. Kishino-chan, laisser donc ce pauvre garçon respirer et venez plutôt ici avec moi, vous allez ouvrir le bal ! Amenez donc votre partenaire de bêtises avec vous !"

"Mon partenaire de bêtise ?
elle se tourna vers Hiromitsu-kun. Je ne me souviens pas encore que nous ayons joué ensemble, mon mignon, mais je ne suis pas contre y remédier !"


Elle l'attrapa par le bras pour le faire se lever à sa suite.

"Mais non ! Pas lui ! " rectifia l'animateur, hilare.

"Vous voulez que je prenne ce pervers comme partenaire ? Ah non ! Maintenant que j'ai mis le grappin sur le p'tit jeune, je ne lâcherai plus !"

"Je crois qu'il n'y a rien à faire... feint de soupirer l'animateur. Très bien, Kishino-chan et Kimora-kun venez donc sur le devant de la scène pour la toute première épreuve de notre grand jeu télévisé !"
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptySam 27 Déc - 0:44
Haruko-chan a bien prit le micro, et comme je m'y attendais, elle a fait sensation aux bras de l'animateur. Je l'ai regardé en souriant. Cette ambiance était bonne enfant. J'appréciai cela. Peut-être que de lui proposer de venir en France durant cette émission serait une bonne idée ? Je verrai au fil du déroulement. Pour savoir comment elle se sentait. J'espère qu'elle n'était pas trop stressée, parce que moi je le suis. Tellement que j'en ai mal au ventre. Il faut absolument que je me détende. Et elle aussi. Ah, Hiromitsu, ne soit pas trop dans tes pensées, sinon, tu vas perdre le fil de ce qu'il se passe, et tu vas finir par ne plus rien comprendre, et te ridiculiser.

Quand j'ai raccroché aux paroles du présentateur, il était en train d’encenser Haruko-chan. Plus je passais de temps à ses côtés, plus je l'appréciai, même si je préférai les filles plus simples, je désirai la connaître. Percer à jour cette victime du showbiz, dans ses actions. Je voulais la mettre à nue. Au final, le présentateur a fini par discuter avec moi, histoire que je sois mit sur le devant de la scène, ce qui me gênait un peu. J'ai instinctivement prit la main de Haruko-chan, mais pas comme j'avais l'habitude de le faire. Ce geste était plus sincère que d'habitude en fait... Je ne saurai exprimer dans quel sens, mais il était certain que je m'étais attaché à cette jeune femme, et la savoir à mes côtés me rassurait quand même. Par moments, je trouvai ma force à ses côtés. Je me suis senti plus à l'aise à ce moment, comme si ce contact m'avais détendu. Puis, il nous a invité à venir nous asseoir, et j'ai laissé Haruko-chan prendre la tête, pour qu'elle choisisse le siège qu'elle préférait occuper. Puis, je me suis assit à côté d'elle, en regardant les nouveaux arrivants se présentant, et détaillant les personnes qui nous accompagnaient.

Tout de suite, les personnes plus âgées que nous, puisque nous étions les plus jeunes, se sont empressés de nous accoster, que ce soit Haruko-chan ou moi. Ce fut assez étonnant d'ailleurs, mais j'ai trouvé cela amusant, et j'ai franchement rit de bon cœur. J'aimais bien les ambiances de plateau télé quand même. C'était toujours agréable d'y aller. Mais là, j'ai trouvé que l'humoriste était un peu trop entreprenante, puisqu'elle venait de s'asseoir sur mes genoux. Ce n'est pas que je n'apprécie les personnes plus vieilles que moi, cependant, je ne me sentais pas franchement à l'aise dans ce genre de situation. Onee-chan aurait crié à la couguar, et l'aurait sermonnée, même si elle avait dû monter sur scène pour cela. Ça m'a fait sourire de penser à ça, et je me suis un peu plus détendu, ne me prenant pas la tête pour une telle chose. Je trouvais que j'avais changé, je n'aurai jamais été comme ça avant quand même. Puis, j'ai vu un homme bondir par-dessus son siège. J'ai voulu le rattraper parce qu'il a failli tomber, mais d'autres l'ont tiré par les vêtements. Il fonçait sur Haruko-chan. Je dois avouer que je me suis un peu inquiété. Non pas que je le prenais pour un pervers, je ne me serai jamais permis, mais plutôt qu'un peu plus, et il lui tombait sur les genoux, et si vous voulez mon humble avis, et même si vous ne le voulez pas, je vous le donne, il lui aurait fait bien mal, mais je pense que lui non plus ne s'en serait pas sortit intact.

Au final, l'humoriste a voulu m'emmener avec elle sur la scène, et je me suis laissé faire. Elle traitait le trentenaire de pervers alors qu'elle-même n'arrêtait pas de me pelotonner ? Ça m'a fait rire. J'ai ris d'un rire franc et clair. Ceux que j'aimais faire. Une fois qu'on est arrivés sur la scène, je me suis mit face à elle, et je l'ai prit délicatement par les mains.

« Ce n'est pas que j'éprouve de mauvais sentiments à votre égard, cependant, mon cœur appartient à Haruko-chan, et si ce n'est pour un tournage, durant lequel je ne suis plus moi, je n'accepte personne d'autre comme partenaire de danse. » 

J'ai monté ses mains jusqu'à ma bouche, et tout en la regardant dans les yeux, j'y ai déposé un doux baiser sur chaque main.

« Ma première épreuve, je désire la faire avec ma dulcinée. » 

J'ai donc raccompagné cette femme jusqu'à son siège, tout en la tenant par la taille, et j'ai prit la main d'Haruko délicatement, avant de l'emmener avec moi sur le devant de la scène.

« J'espère que vous n'y voyez aucun inconvénient, monsieur le présentateur ? » lui ai-je demandé avec un sourire charmant.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyMar 30 Déc - 8:24
L’ambiance était chaleureuse sur le plateau. Bien qu’une légère boule au ventre persistait, Haruko ne pouvait que se laisser entraîner par l’euphorie ambiante. Tous les artistes se lâchaient et la retenue ne semblait guère avoir sa place dans cette émission. La jeune mannequin ne pouvait qu’en être ravie ! Ainsi donc, pour une fois, elle pourrait s’adonner à ce petit grain de folie qui sommeillait en elle tout en se prêtant au jeu de la médiatisation ? Quelle excellente idée de lui avoir permis de participer à cette émission ! Quand la main de Hiromitsu-kun avait serré la sienne, elle lui avait jeté un discret regard en coin, le sourire aux lèvres. Puis, ils s’étaient assis au milieu des autres invités tous plus « fous » les uns que les autres. La soirée ne faisait que commençait et la jeune fille s’amusait déjà follement. Régulièrement, elle jetait des regards sur Hiromitsu-kun, lui aussi semblait appréciait cette atmosphère plus que joyeuse. Il souriait et riait vraisemblablement de bon coeur. Il était plus beau que jamais lorsqu’il semblait heureux. Pendant quelques instants, elle se perdit sans s’en rendre compte dans la contemplation du garçon qui habitait son coeur. Une rêverie de bien courte durée et qui passa inaperçue, au moment où l’homme devant elle manqua de lui sauter dessus. Sur le coup, surprise, Haru eut un léger mouvement de recul avant de rire joyeusement de cette scène. Les adultes étaient vraiment tous complétés déjantés ! L’adolescente avait presque l’impression de pouvoir revivre des scènes de ses années collèges, parfois chez elle, où à défaut qu’elle en ait, les amis de son frère ne manquaient pas mettre de l’animation avec des comportements tout aussi loufoques pour certains.

L’animateur appela ensuite l’humoriste un peu trop super-active à le rejoindre sur le plateau et celle-ci embarqua Hiromitsu-kun avec elle. Si le garçon l’avait suivi docilement, peut-être ne fut-ce que pour faire d’autant plus sensation ensuite ? Intentionnel ou non, tel fut le résultat en tout cas ! La galanterie et le charme dont il fit preuve enflamma la foule et embrassa les coeurs. Après qu’il est sorti ce beau discours et que les filles dans le public se mirent à hurler d’hystérie fanatique, l’animateur lança dans son micro avec humour :

« Qu’on appelle une ambulance ! Une épidémie d’évanouissement se propage dans le public ! »

Tandis que Hiromitsu-kun baisa les mains de l’humoriste celle-ci se pavana de tout son art, acceptant de se faire refuser avec autant d’élégance, puis elle se laissa raccompagner jusqu’à son siège en prenant la démarche d’une véritable lady snob. Une fois assise, elle fit mine de s’éventer pour se remettre de ses émotions.

Celle qui aurait bien eu besoin d’un peu d’air frais par contre, c’était Haru KO ! Une véritable bouffée de chaleur lui était montée aux joues. Elle savait qu’elle ne devait pas croire ce que Hiromitsu-kun racontait devant les caméras et qui plus est, ne pas se fier à ce qui paraissait sincère chez lui puisqu’il était un excellent acteur, mais impossible pour elle de rester de marbre en tout entendant tout ceci ! Ce garçon avait vraiment le don de faire fondre tout les coeurs, et le sien n’y échappait pas. Dans un sens, le fait qu’elle ne soit pas une actrice mais sincèrement amoureuse facilitait la tâche de son côté pour rendre leur relation crédible, aussi douloureux que cela puisse être par moment. Cependant, ce moment-là n’était de ceux qui faisait mal. L’amour est à double tranchant, mais rien ne vaut sans doute le bonheur de l’exaltation d’un coeur amoureux que même un tout petit détail peut enivrer, que ce sentiment soit partagé ou non.

Alors qu’il la conduisit par la main jusqu’au milieu de plateau, Haruko passa sa chevelure derrière son oreille de sa main libre, le visage empourpré et toute intimidée par le charme de cette démonstration d’amour. De cette facette adorable résidait une partie de son succès dans le coeur du public. Elle était la fille qui plaisait aux hommes par sa beauté et celle que les filles ne pouvaient pas détester non plus, parce qu’elles n’avaient rien à lui reprocher. Elle était l’opération de publicité parfaite pour Hiromitsu-kun ! Gentille, mignonne, sage, bien élevée, d’une extraction sociale plus que prestigieuse et valorisante… En résumé, elle était une couverture anti-scandale ! D’autant plus si le jeune homme continuait à faire de tels émules avec tout le charisme et le maniement des mots dont la nature semblait l’avoir doté. Hiromitsu-kun était de plus en plus en passe d’incarner la figure du véritable gentleman, de l’homme parfait !

Les deux jeunes gens se retrouvèrent donc au premier plan du plateau télévisé où l’espace était dégagé. L’animateur revint alors vers eux :

« Je crois que je pourrais être renvoyé de ma propre émission si je vous l’interdisais et que séparais un couple aussi charmant ! plaisanta-t-il en réponse à la demande du garçon. Qui plus est, vous avez bien fait de choisir votre partenaire, ou peut-être pas en fait, car pour accueillir Haru KO-chan, nous avons prévu rien que pour elle un petit exercice tout particulier ! »

L’un des membres de l’équipe du staff de l’émission arriva sur le plateau, une paire de rollers féminins en main d’une jolie couleur rose bonbon agrémentés de paillettes et de papillons, qu’il vint apporter à Haruko, qui toujours une main dans celle de son petit ami, monta l’autre à sa bouche, n’en revenant pas et doutant de la suite. Un second membre du personnel suivit de près le premier avec une paire de rollers pour homme cette fois-ci d’un jaune pétant avec des flammes vertes fluos dessus.

« C’est un concours de mauvais goûts ? » plaisanta Haruko très amusée en brandissant devant elle les rollers qu’on venait de lui apporter.

« Vous me vexer ma chère, rétorqua le présentateur, je les ai choisi expressément pour vous moi-même ! »

« J’en connais une qui doit être contente quand il oublie leur anniversaire de mariage ! lança alors l’humoriste depuis son fauteuil. Sa pauvre femme doit prier pour qu’il ne lui fasse absolument pas de cadeaux ! »

" Dites-moi, Kishino-san, ce n’est pas votre mari qui vous a offert ce petit pull ? » la charia alors un autre invité.

Pendant ce temps, on avait fait installer deux petites chaises juste le temps que Hiro et Haru enfilent leurs rollers. La jeune fille attachait les siens avec le sourire tandis que son partenaire semblait bien plus perplexe. L’animateur présenta alors l’épreuve :

« D’ordinaire, nous ouvrons toujours les festivités comme tout bal se doit par une danse à la chorégraphie improvisées par nos invités sur des rythmes de musiques changeant régulièrement. Autant vous dire que ce n’est souvent pas triste à voir ! Aujourd’hui, qui dit invitée d’exception, dit épreuve d’exception ! En l’honneur de la belle Haru KO ex-championne Junior de patinage artistique, à défaut d’avoir pu transformer ce plateau en patinoire, nos deux invités nous ferons le plaisir de danser en ROLLERS ! »

Le présentateur se retourna vers les deux jeunes pour voir où ils en étaient. Les rollers étaient chaussés et attachés. Haruko entreprit de se relever sans l’aide de l’assistant qui repartit alors avec la chaise dès qu’elle fut levée. Il ne fallut que de brefs instants à la jeune fille pour trouver son équilibre, certes les rollers et les patins à glace ne revenaient pas exactement à la même chose, mais elle avait déjà pratiqué ce loisir, notamment pour s’entraîner au niveau de son équilibre, et de plus, glisser était pour elle quelque chose de parfaitement naturel, bien qu’elle n’ait plus enfilé ses patins depuis un bon moment. Comme le vélo, ce sont des choses qu’on oublie pas. Des automatismes que le corps retrouvent très rapidement.

Si Haruko était à l’aise, la situation semblait tout autre du côté de Hiromitsu-kun. En effet, le garçon paraissait chercher son équilibre pour réussir à se lever de sa chaise. L’assistant le soutint et la jeune fille commença à se diriger vers lui pour l’aider également. A peine fut-elle arrivée à son niveau que le jeune homme était debout… Pas pour longtemps ! Son équilibre ne tarda pas à défaillir, emporter par le haut de son corps vers l’avant. Haruko essaya de le rattraper alors que l’assistant l’avait déjà lâcher et trop loin pour réussir à le rattraper. Sauf que la maigre force de la demoiselle ne fit guère le poids face à la carrure musclée du garçon et celui-ci lui tomba dessus. Sous les yeux d’un public, d’invités et d’un animateur amusés, tous les deux se retrouvèrent étendus par terre, Haruko dos au sol et Hiro au-dessus d’elle. Mais la jeune fille fut peut-être celle que la situation fit le plus rire. Dans sa chute déjà, elle était en train de se marrer et lorsqu’elle vit le visage d’un Hiromitsu-kun maladroit qu’elle découvrait pour la première fois, sans doute le trouva-t-elle encore plus adorable que jamais et sans s’en rendre compte, elle vint déposer un rapide baiser sur sa joue.

« Eh ! Il l’agresse ! » bondit de son siège un des invités pour sortir une connerie de plus.

« Ah ! Les jeunes ! soupira bruyamment l’humoriste. Ils ne savent plus contrôler leurs hormones ! »

« Eh bien, Kimura-kun, s’exclama le présentateur en tendant la main vers Haru KO pour l’aider à se relever tandis que deux assistants était déjà venus porter secours au bel acteur. Il semblerait que vous ne soyez pas très familier de la glisse ! »

« J’peux l’faire ! J’peux l’faire ! J’peux l’faire ! accourut alors un autre humoriste, homme, jusque sous le nez de l’animateur qui tenait la main de Haru dans la sienne, en levant le doigt tel un écolier qui demande la parole à son professeur. J’peux, m’sieur ? J’ai passé mon Premier Gravillon cet été, j’uis un as du patin à roulettes ! »

L’animateur le renvoya à sa place où il dut le reconduire. Haruko, elle s’était tournée vers Hiromitsu, remit sur pied, ou plutôt sur roues, les deux assistants autour de lui, prêts à le rattraper à tout moment. La jeune fille tendit la main vers lui et attrapa la sienne, elle glissa jusqu’à lui pour se rapprocher de son torse et ainsi, au besoin lui servir de soutient s’il venait à perdre à nouveau l’équilibre, bien qu’elle ne soit pas l’abri du nouvelle « cascade en amoureux ». Les deux assistants se retirèrent alors.

« Ça va aller ? » lui demanda-t-elle d’une voix inaudible pour le public, un sourire toujours sur ses lèvres.

« Vous êtes prêts ? » lança l’animateur.

La position de départ laissait indéniablement à désirer question élégance, avec un jeune homme indéniablement mal à l’aise sur ses rollers et une jeune fille assurément trop légère pour le retenir en cas de déséquilibre. Mais bon, ils allaient devoir faire avec et Haruko pouvait bien tomber autant de fois qu’il le faudrait, tant que tous les deux s’amusaient, c’est tout ce qui lui importait. Elle regarda alors son cavalier dans les yeux, l’air complice, attendant un signe d’approbation de sa part.

« EN AVANT LA MUSIQUE ! » annonça donc l’animateur pour envoyer le top départ de la première épreuve : la danse sur rollers !
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptySam 3 Jan - 22:51
Je me suis senti gêné lorsque toute la foule de fans hystériques s'est mise à crier lorsque j'ai raccompagné l'humoriste à son siège. Mais au moins, je n'avais pas fait honte à cette dame, à laquelle je devais évidemment tout mon respect. Elle m'a fait rire en se pavanant ainsi, alors je me suis prêté à son jeu en prenant l'allure d'un aristocrate anglais. Ensuite, c'est Haruko qui m'a rejoint, et je me suis senti mieux. Elle était rouge comme une pivoine. Elle avait trop chaud ? Ou alors, peut-être qu'elle était intimidée par le public ? Oh, la pauvre, ce n'est pas très agréable d'être mal à l'aise sur un plateau télé, que ce soit à cause de la chaleur ou du monde. Si j'avais eu un éventail, je lui aurai fait du vent.

Toujours sur un ton d'humour le présentateur a répondu, alors que je rigolais.

« Allons, on ne peut virer un homme aussi talentueux que vous comme présentateur, n'est-ce pas ? » Ai-je répondu sur le ton de la plaisanterie.

Je n'étais pas un lèche-cul. Il a fini par annoncer la suite de l'épreuve. Du roller, cool ! Je n'en n'ai jamais fait ! C'est l'occasion, puis ça n'a pas l'air aussi difficile, hein ? En attendant, ils étaient vraiment laids, et la répartie d'Haruko m'a fait sourire. Moi-même je n'aurai osé faire une telle réflexion, mais il est vrai que cet animateur était plutôt un comique, et il lui répondit toujours sur la même pointe d'humour. Je dois avouer que je passais du bon temps. Je m'amusais tellement que j'en venais à oublier l'image qu'il fallait que je fasse passer, la maturité dont je devais faire preuve, tout comme la prestance. Lorsque je me suis assit, et que j'ai enlevé mes chaussures pour mettre mes rollers, je dois avouer que je me suis retrouvé un peu démuni, alors j'ai fait signe à un assistant pour qu'il vienne me voir, et je lui ai chuchoté à l'oreille que je ne savais pas comment ça s'attachait. Il a sourit, et s'est agenouillé devant moi pour fixer les rollers à mes pieds. Bon, prochaine étape, me lever, ce que je tentais de faire pendant que le présentateur nous annonçait ce qu'on devait danser en roller. Cool ! 

Ah, non, pas cool. Quand je me suis relevé, j'ai indéniablement failli me casser la gueule, de façon magistrale sur le plateau, mais un assistant m'a rattrapé in extremis, alors que je lui adressé un grand sourire, tandis que je lui faisais ok avec la main. Ensuite, j'ai vu Haruko s'approchait de moi, et l'assistant m'a lâché. Ah, je peux le faire, oui je pe... 

« Aah... Aah. Atten... » BOUM.

Avant que je n'arrive à calculer quoi que ce soit, Haruko et moi étions au sol, moi par dessus-elle. Je prenais appui sur mes coudes, pour ne pas l'écraser, tandis que je la regardai dans les yeux. J'ai eu envie de l'embrasser. Hein ?! Pourquoi j'ai envie de l'embrasser. Ce n'est pas ma vrai copine. Au final, quand je l'ai vu morte de rire, je me suis rendu compte qu'elle ne s'était pas fait mal, alors j'ai rit à mon tour. En même temps, vu le nombre de fois où elle se cassait la figure, ce n'était pas bien étonnant qu'à présent elle ait les os solides vous me direz ! Alors que je riais, un des invités venait de crier que j'agressai Haruko. Non, si un jour je devais l'agresser, ce serait dans une chambre d'hôtel contre un... OH MAIS DIT DONC ! Pourquoi tu penses à ça maintenant toi ?! 

Deux assistants sont venus me relever par le bras. Et bah, on pourra mettre leur nom dans les invités tellement ils sont là pour m'aider eux. L'animateur a ensuite relevé Haruko par la main, alors que j'étais soutenu par les deux assistants. Entre temps, un nouvel humoriste faisait son show, alors que l'animateur le reconduisait à sa place, Haruko s'est approchée de moi, me demandant si ça allait. J'ai souris, en acquiesçant.

« ça va, ne t'en fais pas. » lui ai-je également chuchoté.

Elle a plongé son regard dans le mien, alors que je soutenais ce dernier. Puis, elle a commencé à avancer, et moi, je dois avouer que je me laissais traîner derrière elle, en position jambes fléchies, les fesses vers l'arrière, le buste vers l'avant, jusqu'à ce qu'on soit à l'arrêt, où je me suis redressé, battant des bras pour ne pas me casser de nouveau la gueule. J'ai réussit à tenir debout, et j'ai entouré la taille d'Haruko de mon bras droit, alors que l'animateur criait d'envoyer la musique. Bonjour la galère.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyMer 7 Jan - 15:57
Le ridicule ne tue pas… Fort heureusement, sinon, il y est deux jeunes célébrités qui auraient très certainement fini foudroyées sur place à ce moment. L’animateur de l’émission avait fait signe à la régie d’envoyer la musique. Celle-ci consistait en extrait de génériques d’anime japonais célèbres, voire mythique qui changeaient et enchaînaient dès que les autres invités assis dans leurs fauteuils en eurent reconnu le titre pour chaque extrait telle une épreuve de blind-test. Pour ce qui est de chorégraphie, si on peut qualifier ceci de chorégraphie, des deux danseurs à roulettes, comment dire… Il est déjà complexe de danser sur une paire de rollers, même pour Haruko qui était à l’aise, alors pour Hiromitsu qui en chaussait pour la première fois, autant dire que l’exercice révélait de l’impossible. Quant à la jeune fille pour qui il serait déjà difficile de se mouvoir élégamment en rythme seule, avec son « petit ami » accroché à elle et dont elle n’osait pas s’écarter de peur de le voir perdre une nouvelle fois l’équilibre, son champs de possibilité des mouvements en était par conséquent extrêmement réduit. Heureusement, le thème de l’émission télévisée n’était pas de briller ou de se mettre en valeur, mais plutôt de démontrer au public que les célébrités n’étaient pas des entités surhumaines et qu’elles savaient également faire preuve d’auto-dérision. Si Haruko pouvait être susceptible et prendre facilement la mouche, tout dépendait des circonstances, et actuellement, il n’y avait nulle place à la vexation alors elle rit de bon coeur. D’autant plus qu’elle ne tarderait à pouvoir montrer toute sa « science » …

Le présentateur finit par mettre un terme à ce massacre pour reprendre ses mots, et permit aux deux jeunes de retourner s’asseoir par infliger le même sort, mais sans rollers, à d’autres binômes d’invités. Malheureusement pour certains d’entre eux, ils durent faire preuve d’un timing d’adaptation redoutable à chaque musique parce qu’avec Haruko comme participante au blind-test sur les génériques d’animes, ils avaient là une sacrée candidate. Incontestablement, elle fut celle qui marqua le plus de points. L’adolescente était tellement prise dans le jeu que ce ne fut qu’après coup qu’elle réalisa qu’elle s’était peut-être un peu enflammée… Et si cela ne convenait pas avec son image ? En même temps, elle n’y pouvait rien, les animes, les jeux vidéos, les blind test, c’était à ça que ressemblait les dimanches matin de son enfance, jusqu’à la fin du collège, alors qu’elle rentrait de la patinoire au milieu de la matinée et qu’elle retrouvait les garçons - son frère et ses copains - dans le salon après que tout le monde ait fait du sport, ou que certains ne débarquaient que pour manger des cookies - merci la culture occidentale de papa - et jouer. A Himeji, la maison Kaïto était très souvent animes, et il ne devait pas se passer un week-end sans que Haruko ne course Komatsu Seiichi comme une furie. Elle se plaignait de son frère et de ses amis, mais au fond, elle aimait quand même bien toute cette animation …

L’épreuve qui suivit fut celle des mimes à laquelle, l’adolescente ne prit pas part. Chaque invité devait avoir ses « moments de gloire ». Même si elle n’aurait pas été contre, elle trouva déjà bien amusant ne serait que de regarder les deux équipes s’affronter pour essayer de deviner le plus de mimes effectués par leurs coéquipiers dans un temps imparti. Bien sûr, il y avait quelques tricheries et les indignations feintes de l’équipe adverse ne faisait que rendre le spectacle d’autant plus comique. Finalement, son manager avait eu une très bonne idée de la faire participer à cette émission. Pour une fois, il lui était permis de « se lâcher » et ce pour être dans l’atmosphère de l’émission donc ça ne choquerait personne. Mieux, les adolescentes qui l’idolâtraient pourraient très certainement d’avantage se reconnaître en elle à travers son brin de fantaisie. Et encore, là, ce n’est que la face cachée de l’iceberg …

Si Hiromitsu ne fut pas convié à l’épreuve qui s’enchaîna juste après les mimes, Haruko, elle n’y échappa pas. L’horrible épreuve des élastiques ! Affublés d’un magnifique harnais baudrier accroché dans le dos à une sorte de très grand élastique raccordés au plafond, trois invités allaient devoir subir un questionnaire et le premier à perdre chaque série se verrait brusquement projeter dans les airs. De quoi faire bondir votre coeur et remonter l’estomac dans une soudaine sensation qui vous prenait tout le corps. Mais le pire était peut-être l’angoisse de la préparation à cette sensation qui surviendrait à un moment ou à un autre. Le principe des questions était simple. L’animateur demanda tout d’abord des noms d’animaux commençant par P et chaque invité devait en énuméré un, tour à tour, jusqu’à ce qu’ils n’aient plus d’idées, dès lors : HOP ! Un bond jusqu’au plafond ! Seul le dernier des trois pourra garder les pieds au sol. Bien sûr, une seule série - que Haruko remporta - ne suffirait pas. Il leur fallut ensuite trouver des titres de films commençant par un N, des chanteurs commençant par K … etc. Évidemment, Haruko n’échappa pas au supplice de l’élastique. La première fois, elle monta dans un petit cri spontanée entre ses dents serrées, juste après, un autre invité l’y rejoint. Tous deux partagèrent l’exaltation qui restait imprégnée dans leur corps suite à cette brusque propulsion dans les airs. Ils en rirent, le troisième réclama alors à les rejoindre. La régie lui fit ce plaisir après un petit temps de suspense afin de mieux le surprendre. Tous trois s’agitèrent un peu dans les airs en faisant les pitres avant qu’on ne les fasse redescendre, pour mieux remonter à la prochaine erreur.

Après, cette épreuve, ces trois-là retournés à leur place eurent le droit à un peu de répit, bien calés dans leur siège en attendant que leurs coeurs se remettent de leurs émotions. Son coeur battant la chamade dans sa poitrine, Haruko jeta un regard sur Hiromitsu. Elle s’amusa alors à penser qu’être avec lui provoquait en elle autant de palpitations que de faire du saut à l’élastique du haut d’un pont ! Cette pensée la fit rire et le spectacle continua…

Haruko put donc se reposer un petit moment avant que l’animateur n’appelle à nouveau son nom, pour une épreuve en binôme, où bien évidemment, elle serait associée à Hiromitsu-kun. Les trois binômes annoncés s’avancèrent donc au milieu du plateau, tandis que le présentateur lui révéla ce qui se trouvait sur l’envers de la plaque tournante dans un coin du plateau : des plans de travail de cuisine ! La jeune fille ouvrit grand les yeux : la faille !

« Pitié ! Ne me dites pas que je vais devoir cuisiner ?! »

Si vous aviez l’image de Haruko, la jeune fille parfaite et modèle qui ferait l’épouse idéale, eh bien, vous vous mettiez le doigt dans l’oeil, car la demoiselle faisait une bien piètre ménagère ! Tout d’abord, elle avait toujours eu du personnel à son service que ce soit à la maison ou à l’hôtel pour effectuer ce genre de tâche à sa place. Ensuite, non, sa mère ne lui avait pas inculqué  les rudiments de la parfaite petite femme au foyer qui prend bien soin de son mari et de la maison, tout simplement parce que sa mère était révulsée par cette vision archaïque de la femme encore très ancrée dans la société japonaise. Enfin, pour ce qui est de faire à manger, il est vrai que tout le monde à la maison, elle la première, quand la cuisinière était en congé ou simplement pour lui donner un coup de main, laissait très volontiers la place aux fourneaux à son frère cadet dont les petits plats s’avéraient particulièrement délicieux ! Si vous demandiez à Haruko ce qu’elle préfère chez son frère, sans doute vous répondrait-elle : sa cuisine ! Certes, il y avait d’autre aspect chez lui qu’elle appréciait d’avantage mais refusait également de les admettre…

Quoi qu’il en soit, pour le moment, c’était qui se trouvait dans la panade. Les candidats de l’épreuve s’étaient donc placé deux par deux derrière un plan de travail. Histoire que rien ne manque, il leur fallut enfiler un tablier bien évidemment, chacun orné d’un élément. Pour ce qui est de l’équipe des Bisounours, soit Hiromitsu et Haruko, lui avait le droit à une tête de nounours et elle a un gros coeur. Non, ils ne font pas du tout dans le cliché dans cette émission ! D’ailleurs, l’épreuve consistait dans la préparation d’un bento avec les ingrédients disponibles dans un temps imparti. Tandis que le présentateur annonçait le décompte du top départ, la jeune fille fixa le plan de travail et les ustensiles en déglutissant. Elle ne savait pas même pas où commencer ! Elle n’avait cuisiné que de très rares fois dans sa vie, et personne ne l’avait encouragé à recommencer tellement le résultat était catastrophique ! Peut-être avait-elle failli mettre le feu à la cuisine aussi, mais ça c’es un détail… Et même si nous allons évoquer là un terrible anachronisme, il semblerait que les Kaïto présentent des gènes de pyromane entre la fille qui met le feu à la baraque et le fils à son établissement scolaire … De l’exagération ? A peine…

En résumé, quand le gong de départ retentit et que tous les autres s’empressèrent de se mettre à l’ouvrage pour faire au mieux dans le peu de temps dont ils disposaient - et pendant ce temps afin que l’attente ne soit pas trop longue pour le public, l’animateur allait proposer une autre activité à un autre groupe d’invités - Haruko elle demeura dubitative. Elle la moue sur son visage en disait loin sur son assurance en tant que cuisinière. C’est alors qu’un miracle se produisit sous ses yeux : Hiromitsu-kun ! Il savait cuisiner ?!

« Mon héros !!!!! »

Un peu plus et elle lui aurait sauté au cou, mais elle était déjà bien assez handicapante dans cette épreuve pour ne pas en rajouter une couche. Alors, elle essaya de faire semblant de faire quelque chose, histoire de sauver un peu la face, mais il fut indéniable que ce fut Hiromitsu qui fit tout le travail ! Quand la sonnerie de la fin du temps imparti retentit, les trois équipes avaient fini leur ouvrage. Trois des invités restants vinrent sur cette partie du plateau pour jouer le rôle des jurys, se basant même d’avantage sur l’esthétisme que le goût. D’ailleurs, victimes des farces de leurs camarades, il leur était parfois bien difficile d’amener leurs baguettes jusqu’à leur bouche. Cette émission ressemblait à une cour de récréation pour adultes ! Et le meilleur sans doute restait à venir avec la fameuse épreuve du décors incliné !
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyJeu 15 Jan - 22:26
C'est comme si le monde autour de moi s'envolait peu à peu, comme si tout ce qui se passait semblait être la dernière chose que je ferai. C'était comme si j'étais sur le point de mourir. Je ne sais pas, ce sentiment d'extase que l'on ressent juste avant de succomber. Comme si je me libérais enfin des étreintes d'un moule, et que je devenais enfin qui je voulais. Abandonné les conventions, et les règles de la société Nippone, qui était bien trop stricte pour une âme comme moi. Mais ce qu'il y avait de plus délectable à cette sensation, c'était le fait que je me sentais bien vivant, et que je savais que je le serai également les prochains jours. Tournant tant bien que mal sur mes patins, soutenu fébrilement par la belle Haruko-chan qui se présentait toujours à mon bras, telle une déesse sur chacune des photos que nous pouvions prendre, je me rendais doucement compte que j'étais le détenteur de tout ce que j'avais toujours souhaité. En mes doigts simples se trouvait à présent à tenir fermement les plus belles choses que je pouvais avoir. Tous mes rêves me sautaient à la figure à cet instant précis, et je peinais à retenir mes larmes de joie. Je ne saurai expliquer pourquoi je me retrouvais au comble de l'extase à ce moment précis, mais je peux vous garantir que cela vous change un homme. Je pense que le fait d'enfin relâcher la pression constante que je subissais malgré tout me faisait un bien fou. Je prenais enfin le temps d'être moi même, et ce, sans me soucier que les paparazzis puissent m'apercevoir. J'étais bien trop ridicule pour que l'on ne puisse s'apercevoir de quoi que ce soit à dire vrai. Je riais, comme un gamin, manquant de nombreuses fois de me casser la figure, en mode étoile de mer. A chaque fois que je me sentais déraper, je pouvais sentir les prises de Haruko-chan se resserrer, alors je prenais sur moi, faisant travailler encore plus mes abdos, afin de ne pas tomber, et ne pas l'entraîner avec moi. Je continuais de rire, tant je m'imaginais la catastrophe que cela pouvait bien être, et à force de cela, les larmes me montaient aux yeux, tant je n'arrivais à m'arrêter. Le résultat devait être magnifique, et, à en entendre les rires dans le public, je puis vous assurer que je ne me trompais pas tant que ça. En même temps, nous étions bien risibles, surtout avec nos têtes de détraqués, c'était plutôt amusant. Je m'éclatais même, et je pense même que Haruko-chan le faisait. Mon stress s'était envolé, tout comme la raison et la retenue qui m'habitaient il y avait encore quelques dizaine de minutes. Enfin, le présentateur vint mettre un terme à notre supplice, toujours aussi souriant, et amusé, tandis que j'enlevais rapidement mes rollers, préférant largement le calme de mes chaussures plates, qui me mettaient bien plus à l'aise. A la demande de ce dernier, nous avons salué, Haruko-chan à mes bras, devant une foule en délire, qui me touchait toujours plus. Mon cœur débordait tellement de bonheur que je ne savais pas ce qui allait bien pouvoir se passer plus tard. Oui, je vous l'accorde, c'est bien niais, mais que voulez-vous ? Mieux vaut cela que de se plaindre d'une vie misérable, tout comme Emma Bovary...

Nous nous sommes donc rassit, côte à côte, tandis que j'avais timidement prit la main de Haruko-chan dans la mienne, en regardant la scène, comme si de rien n'était. Au tour des autres, qui eux, avaient droit à un traitement de faveur ! Ils n'avaient pas de rollers eux au moins ! Quelle triche ! J'ai souris en pensant à ça, et j'ai même rigolé un peu, mais pas trop non plus. Durant cette épreuve, j'ai découvert une nouvelle facette que j'ignorais totalement de Haruko-chan. Prenant un air tout à fait habituel, je cachais mon étonnement, tout en reportant mon attention sur ses lèvres. Je dois avouer que de la voir se lâcher, elle aussi, m'a fait sourire, et m'a plutôt rendu heureux. J'ai finalement décidé de regarder de nouveau la scène et les artistes, entendant la jeune femme me hurlait dans les oreilles. Avant de perdre un tympan, je me suis légèrement décalé. Ah lala, je vous jure. Elles ont des cris stridents bien plus dangereux que n'importe quel autre instrument de torture auditif. Je continuais de regarder les acteurs se déhancher tant bien que mal sur la piste de danse, tandis que les génériques tournaient, et que je riais de voir leur visage blasé d'une telle rapidité. Quant à moi, je n'ai pas parlé durant toute cette épreuve, me contentant simplement de rire de bon cœur. A dire vrai, je ne connaissais strictement rien sur les différentes musiques qui s'enchaînaient. Il fallait avouer que mes sœurs ne m'avaient jamais laissé le loisir de regarder ce que je voulais, du coup, j'avais plutôt tendance à jouer au foot, ou faire du théâtre dans le jardin que nous avions. Je lisais souvent aussi, dans un coin de la terrasse, bercé par le vent, tandis que mes yeux feuilletaient Paris ligne par ligne, puis, de plus en plus rapidement, ils se sont mit à parcourir la France entière avec une avidité qui révèle une passion irrévocable, un désir qui vous prend aux tripes, vous nouant l'estomac, et nous vous lâchant plus. Je rêvais France, je mangeais France, et je parlais France. J'eus souhaité que mon second nom soit « Louis » pour me pavaner avec un sceptre dans la l'ancienne monarchie française. Plus récemment, j'eus souhaité d'être un étudiant à La Sorbonne, découvrant avec plaisir les secrets de la capitale, plongeant au cœur du quartier latin, savourant Notre Dame, ou encore la Tour Eiffel. Je rêvais de sa presse satyrique, de ses discussions à la terrasse d'un café, des gens d'esprit qui finiraient par instruire un imbécile tel que moi. Et sot, je m'abreuvais du savoir des livres que je dévorais à longueur de journée. 

Enfin bref, là n'était pas du tout la question, et j'étais demandé pour la prochaine épreuve. Je me suis donc levé, et j'ai rejoint le plateau, toujours tout sourire. J'ai retiré mon chapeau, pour remettre vainement ma coiffure en place, et je l'ai posé sur la tête de Haruko-chan, afin qu'elle me le garde, alors que j'avais les cheveux en batailles, ce qui me donnait un côté encore plus sauvage, ce qui semblait plaire aux femmes.  Enfin, ce n'était pas voulu en même temps. Bon, quoi qu'il en soit, mon épreuve se retrouvait être celle des mimes, et nous nous sommes éclatés, j'ai beaucoup rit, en entendant beugler lorsque nous trichions. Mon équipe a battu le record des mimes trouvaient, et c'est dans une grande euphorie que nous nous sommes enlacés, tels de gros gamins. Et parmi tout cela, je ne cessais de rire, sentant bien les crampes sur mes joues qui soulignaient cela. Quel plaisir de s'amuser ainsi, de pouvoir enfin se lâcher, et tout oublier. Je suis remonté m'asseoir, tandis que j'observais Haruko-chan, et les autres candidats se faire suspendre en l'air. J'eus le réflexe de grimacer, tant mes bijoux de famille me brûlaient en imaginant la douleur qu'ils pouvaient sentir à ce niveau-là. Les pauvres... heureusement que je n'ai pas été choisit pour cette épreuve quand même !  J'ai rigolé en les observant, et au final, la moitié des candidats fut sollicitée pour participer à une épreuve de... Cuisine ! Cool ! Au final, les leçons d'Onee-chan ne m'auront pas servies à rien! Quelle joie après toute cette souffrance. Autant vous dire qu'elle n'était pas sympa ma Onee-chan quand il s'agissait de mon éducation, et elle m'avait fait tester tous les trucs les plus terribles en cuisine, jusqu'à ce que je devienne un prodige dans cette discipline. Je peux vous assurer que j'en ai mangé par dizaines des livres de cuisine, mais ça n'allait pas pour me déplaire, bien que je doutais de l'utilité de toute cette souffrance engendrée par les cours de ma sœur tyrannique, que je pensais réellement sans cœur, et qui martyrisait le mien. Souvent, je m'endormais sur les bouquins qu'elle m'obligeait à lire, mais aujourd'hui, ça payait, et visiblement, Haruko-chan n'en menait pas large face au plan de travail. Ça m'a fait sourire, et j'ai prit les devant rapidement, ayant pour désir de faire un bentô style kawaii, pour laisser penser que c'était Haruko qui l'avait agencé. Aussi, j'ai décidé de faire un poussin en omelette, accompagné de riz et d'algues noris qui représentaient un petit panda, le tout avec une petite tomate en forme de coeur pour signifier leur amour. J'ai fièrement exposé mon travail, attendant le résultat de ce petit concours...
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyVen 16 Jan - 19:07
Les invités-jury improvisés étaient donc venu jouer leur rôle d’inspecteur des travaux finis pour décerner la victoire au meilleur « couple » de cuisiniers de l’épreuve. Dès le premier coup d’oeil, le bento réalisé par Hiromitsu rencontra un franc succès. Si la dégustation fut parfois épique à coup de vol de baguette et de coup de coude vengeur entre les jurys qui semblaient de plus en plus intenables au fur et à mesure de l’émission, le goût dût être à la hauteur de l’esthétisme à en croire leurs réactions. La surprise se lut alors sur le visage de Haruko lorsqu’ils la félicitèrent pour ses talents de cuisinière. D’un naturel trop honnête, elle tourna la tête vers son partenaire qui semblait prêt à lui laisser tous les lauriers. Puis, elle ne put se retenir de rire.

« Navrée de vous décevoir, mais ce n’est pas moi la reine du bento ici !  rétablit-elle la vérité en indiquant Hiromitsu-kun à côté d’elle de l’index. Pour tout vous dire, je suis une piètre cuisinière ! »

Son agent lui passerait certainement un savon pour avoir fait un tel aveu à la télévision, mais Haruko avait préféré être honnête. Même, cette franchise l’amusait plus qu’autre chose. Après tout, tout le monde était sur ce plateau pour jouer carte blanche et s’amuser, alors oui, elle avouait publiquement ne pas être encore en mesure d’incarner l’épouse parfaite. Cependant, même si elle s’imaginait bien en adorable épouse dévouée à son mari, Haruko avait conscience que son véritable tempérament ne correspondait pas vraiment à cette fonction. De plus, même si son nom de scène était Haru KO, la plupart des gens savaient qu’elle était la fille du richissime Kaïto O’Connor William et de la ministre Kaïto Kishimoto Saeka, par conséquent, ils devaient bien se douter que la jeune fille avait toujours eu des domestiques pour faire la cuisine pour elle ! Quand bien même, il n’y avait pas de domestiques certains jours … :

« En fait, je suis une terrible grande soeur qui obligeait son petit frère à cuisiner pour elle ! » lança-t-elle sur le ton de la plaisanterie, dommage que son frère ne puisse la voir à ce moment-là, au cas où, la jeune fille adressa quand même un petit signe à la caméra - d’ailleurs, maintenant qu’elle y pensait, elle allait aussi se faire sérieusement remonter les bretelles pour avoir mentionner qu’elle avait un frère, lui dont l’existence avait toujours été tenu à l’écart de toute exposition médiatique sur le souhait de leurs parents.

Une plaisanterie criante de vérité, mais qui la prendrait au sérieux ? D’autant plus que l’humoriste bien agitée depuis le début de l’émission ne manqua pas de rebondir sur l’occasion :

« Voilà une vraie femme moderne ! Révolution en cuisine ! Les hommes aux fourneaux, les femmes au repos ! »

« Je suis sûr que vous ne faites jamais la cuisine… « 
glissa un invité masculin.

 « Les nouilles instantanées n’ont pas été inventé pour rien ! »  rétorqua l’humoriste.

Le lot de jurys se dirigea tout en se chamaillant vers l’ouvrage des binômes suivant. Au moment du verdict, ce ne fut pas le bento qui l’emporta mais celui d’une autre actrice qui était notamment mère de deux enfants. Chacun retourna à son fauteuil et de nouvelles épreuves s’enchainèrent ne manquant pas de fantaisie plus les unes que les autres. La plus populaire étant bien évidemment celle du décor penché, où les invités devaient interprétés les membres d’une famille traditionnelle chez qui les visites et incrustes ne cessaient pas, entre les amis, les voisins, les cousins et la grand-mère… Le tout en essayant de rester debout sur un planché fortement incliné. Un véritable travail pour les articulations, et comment faire pour résister lorsque vos abdominaux vous lâchaient dans un éclat de rire irrépressible suite aux pitreries de vos camarades de jeu ? Et lorsqu’un tombe, il ne manque pas d’entraîner toute une brochette avec lui dans glissade, entre ceux qui se trouvait dans la pente derrière lui et ceux auxquels il se raccroche. Vraiment, il n’a rien de sérieux dans cette émission ! Assurément est-ce ce qui fait son succès aussi bien auprès du public que des célébrités toujours partantes pour y participer !

Dans cette même ambiance toujours de plus en plus folle, l’émission toucha à sa fin et dans les coulisses, les invités échangèrent chaleureusement leur contact sur les réseaux sociaux. Les adultes décidèrent d’aller boire un verre tous ensemble, mais bien qu’ils furent invités, les « enfants » ne purent se joindre à eux, tout du moins dans le cas de Haruko qui fut directement reconduite à l’hôtel où elle résidait.
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] EmptyVen 16 Jan - 20:52
Rp terminé, je l'archive.
+10 okanes pour le tag.


Bon jeu !
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MessageSujet: Re: [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] [Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.] Empty
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[Terminé] Studio télé, あなたの偶像相変わらず. [Kimura Hiromitsu / Kaïto O. Haruko.]

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