« Bonjour !
Je m'appelle Miki Yamada. et l'on me surnomme Yaya. Je suis né le 1à novembre 1996 à Tokyo, ce qui me fait 18 ans. Je suis un Homme. Je suis Bisexuel et actuellement Célibataire. Mon principal défaut est ma naïveté et ma qualité majeure est mon optimisme. »

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Miki paraît fragile. Son corps est frêle, et on a l'impression que le jeune homme va s'effondrer. L'allure très féminine, et les traits doux, Miki prête à confusion, autant qu'on le croit malade. Beaucoup de jugements et de rumeurs sont émis à son égard. Cependant, Miki est quelqu'un que les filles qualifient de "trop mignon" ou d' "ours en peluche". Le style du jeune homme est simple et doux. Beaucoup de couleurs pastelles, et souvent des sweat. Mais, sous ses vêtements, dans son dos, deux longues cicatrices symétriques, comme si on lui avait coupé les ailes le traversent. Que peut-il bien se cacher derrière tout cela ?

Quelques particularités ? Miki sourit tout le temps, ou fait le con. Son visage est beau. Le jeune homme est simple. Ah, et il n'est pas forcément très grand.

Miki est un éternel optimiste. Il a souvent le sourire, et est toujours en train de faire le fou. C'est généralement le meilleur ami des filles qui le considèrent souvent un peu trop comme l'une des leurs, oubliant parfois qu'il s'agit d'un garçon. Miki est également un garçon extrêmement sensible. Il a rapidement l'arme à l'oeil, et est vite ému. Il pleure pour un rien. Pas très viril, n'est-ce pas ? Vous comprenez maintenant, pourquoi on le prend souvent pour un homosexuel. Il dit que c'est à cause de ses manières d'acteur qu'il est comme ça. Son père en rigole souvent, et le taquine beaucoup sur ça.

Miki est très naïf. Il est très facile de le convaincre de tout et n'importe quoi. Il croira même toutes les blagues que vous pourrez lui faire. Même si vous lui dites que vous êtes un garçon transexuel, et que vous vous êtes fait opéré pour devenir une fille, il vous croira. Miki gobe tout ce qu'on peut lui dire.

Autrement, c'est quelqu'un de très attentionné qui fait plus attention aux gens qui l'entourent qu'à lui-même, et il est heureux de le faire. C'est aussi un grand amoureux de la vie qu'il croque à pleines dents. Miki peut parfois être drôle.

Côté défauts, il a tendance à être lourd par moments, et il se croit au monde des bisounours. Il est très peu tolérant face aux gens dépressifs qui cherchent la mort, à cause de son passé, et à tendance à s'énerver sur ce sujet qu'il essaie à tout prix d'éviter. 

Miki adore les chiens, il possède d'ailleurs un petit Shiba de trois mois à peine, et un Bouledogue Français de cinq ans environ. Ses péchés mignons sont le chocolat et les pêches.

Miki n'a pas une histoire des plus faciles, et c'est le moins que l'on puisse dire. Sa vie est digne d'un feuilleton dramatique passé sur les chaînes publiques aux heures de perte d'audience.

A la base, Miki est un garçon unique, heureux de vivre. Il est né à Tokyo, et y reste. Il vit alors avec sa mère au chômage, et son père, pdg d'une multinationale. Tout va bien pour le jeune homme qui s'amuse et est entouré de nombreux amis, puisque c'est le bon copain, celui qui s'entend bien avec tout le monde. Quand il rentre en première année de collège, il est tout de suite catalogué comme un « populaire ». Bref, Miki vivait bien. Belles filles, argent, popularité, camarades. Il était un enfant heureux.

Tout bascule lors d'une soirée d'hiver, alors que le jeune homme rentre chez lui avec des camarades de classe, tout en discutant du dernier film qu'il faut absolument aller voir. Miki a alors onze ans. Il commence à être prit d'une violente quinte de toux, alors que ses amis, affolés, cherchent quelqu'un pour les aider. Miki, rouge, fini par s'effondrer, n'arrivant plus à respirer. Effrayés, ses camarades appellent alors une ambulance.

C'est dès l'arrivée des parents que l'on annonce la terrible nouvelle : Miki est atteint de mucoviscidose. C'est un terrible choc pour ses parents qui ne savent que faire. Le jeune homme reste hospitalisé dans un état critique. Les médecins sont formels, il ne s'en sortira pas.

Son état se dégrade de jours en jours, et ses parents restent à son chevet jours et nuits. Son père a trouvé quelqu'un pour le remplacer le temps que son fils est hospitalisé. Miki ne semble pas vouloir se réveiller, et reste dans le coma pendant plusieurs mois.

Sa mère ne supportant plus cela décide de se suicider dans les toilettes de l'hôpital. Miki se réveille peu de temps après. Son père garde le silence pour que son fils continue de se battre, encore et toujours. Miki rate sa deuxième année de collège, toujours enfermé à l'hôpital, il suit des cours par correspondance, et reste persuadé que sa mère a quitté son père pour un autre homme, comme ce dernier a pu lui avouer. Son état ne cesse de s'empirer, et il perd toute la force qu'il possédait.

Il fait de nombreuses rencontres à l'hôpital, mais enterre ses amis les uns après les autres. Vous savez ce que c'est que d'avoir des attaches à l'hôpital... La plupart ne sont jamais qu'éphémères, et vous rappelle sans arrêt que vous êtes le prochain sur cette maudite liste. Mais pour son père, et uniquement pour lui, Miki se bat toujours, et ne succombe pas à la maladie.

Son état devient irréversible en décembre, après un an d'hospitalisation. Miki, miraculé est plongé dans un coma artificiel pour éviter qu'il ne souffre trop. Il n'y a plus qu'un moyen de le sauver : Une greffe. Seulement, il est encore loin sur la liste des donneurs d'organes, et son père ne peut que regarder son fils mourir à petits feux. 

Et un nouveau miracle survient. Un donneur se présente pour le jeune homme qui se fait greffer des poumons, alors qu'il est dans un état pire que critique. Il est impossible de croire qu'il se réveillera, pourtant son père reste optimiste. Si Miki l'a déjà fait une fois, il pourra le refaire une seconde. Et il attend, encore à son chevet. Il attend patiemment que son fils se réveille, père dévoué qu'il est.

Miki ouvre les yeux le vingt-deux décembre. Et la première chose qu'il fait, c'est sourire à son père.

« Je n'ai plus mal. » chuchote-t-il affaiblit.

Le père de Miki pleure. Il ne peut en être autrement. Il est touché par ce que lui offre la vie. Qu'elle lui laisse ainsi son fils qu'il prend dans ses bras, et le serre en y passant tout son amour. Il l'avait bien décidé, il ne le laisserait plus jamais partir. Il ferait tout pour que son fils soit heureux.
Miki sort de l'hôpital le quinze janvier, et, une fois rentré, trouve l'autel de sa mère, alors que son père lui explique la vérité. Le jeune homme ne lui en veut pas. Il comprend tout à fait pourquoi il a fait ça, mais ne peut s'empêcher de tomber dans une lourde dépression contre laquelle il se bat, encore. Son père décide d'adopter une petite sœur. Une petite Vietnamienne adorable, de trois ans à peine. Miki, en proie à l'anorexie oublie tous ses maux, pour prendre soin de sa sœur.

Par chance, il ne redoublera pas, car son niveau est resté bon malgré tout. Il a oeuvré pour rattraper son retard, et ça a fonctionné. Seulement, il est seul. Son allure malade, et fine repousse tout le monde qui le prend pour une de ces personnes morbides, et vide de vie. Il ressemble trop à une fille aussi. Avant ça faisait sa beauté. Aujourd'hui, cela fait sa risée.

En première année de lycée, il décide de rentrer à Miyusaki, en théâtre, pour éviter de se retrouver introverti, et de perdre tout ce qu'il avait construit. Il rencontre de nombreuses personnes, et devient le premier confident des filles, qui le chérissent comme un ours en peluche.

Miki garde des séquelles de sa maladie, autant psychologiques que physiques. Il n'arrive toujours pas à récupérer sa force d'autrefois et reste quelqu'un de très faible.