Enfin, je quittais cet endroit pourri duquel j'étais prisonnière depuis quelques mois déjà, sans n'avoir pu remettre ne serait-ce qu'une seule fois les pieds à la maison. Je ratais tous mes examens, dans l'espoir de me faire renvoyer, et celui-ci ne dérogeait pas à la règle. Mais avec l'influence de mon connard de géniteur, ils étaient pas prêts de me mettre à la porte. Se mettre les Tôgashi à dos n'est pas la meilleure idée du monde à vrai dire, surtout lorsque l'on connaît les fréquentations de Kiyomori.

Je me pressai de remettre mes affaires dans ma valise, mon chauffeur ne tarderait pas à venir me chercher, et j'étais passablement excitée de rentrer chez moi et de pouvoir me jeter dans mon lit sans penser à rien le temps d'une semaine. Bon, moins cool, j'allais devoir supporter toute la fratrie dont j'étais issue, et dont je ne supportais personne. Même plus Taichi contre lequel j'avais une rancoeur sans nom. J'étais vraiment énervée contre cet énergumène qui avait trouvé plus judicieux de partir draguer une connasse, qui, je suis sûre allait le jeter très rapidement. Il s'est fait des illusions à se laisser approcher par une fille comme ça. Evidemment qu'elle l'aime pas. Ce sont des sangsues.

Quoi qu'il en soit, l'une des choses qui me permettait d'être quand même relativement contente, c'était le fait qu'Okâsan m'avait décroché un rendez-vous avec le photographe d'un grand magazine de mode japonais. J'allais ENFIN avoir ma tête dans les magazines qui en valent la peine, et ça s'est cool.

C’était aujourd'hui que je devais rentrais dans cette internat, j'etait tellement heureuse d'y aller, cela fesait des jour que je m'etait preparer a cette idee. L'idee d'aller apprendre le mannequinat dans une ecole pour en etre une proffessionnel plus tard me fesait extremement plaisir, malgret ma timiditer qui pouvais en etre un poids pour moi, je compter bien sur tout faire pour la vaincre.

L'idee de quitter ma famille adoptive me fesait mal au coeur, j'avais tellement peur de ne pas y arriver sans eux, car ses vrai que depuis qu'il mon acceuilit je ne vis que par eux, et a peut pres pour eux. S'est vrai qu'il non pas beaucoup d'argent, et que sans mes petit boulot de mannequinat par ci par la , je n'aurai jamais pus entrais dans cette fameuse ecole. S'est vrai aussi que j'ai souvent peur de me faire pas accepter a cause de ma timiditer, mais bon je compte bien sur mon physique pour que faire accepter par les autres.

Je fit un dernier calin a ma famille de coeur, et entra dans cette immence demeure et regarda tout autour de moi, j'en avais des etoile dans les yeux, et un sourire jusqu'au oreille, suivis par ma valise je chercha ma chambre. Quand je la trouvis j'entra dedans timidement et vis ma colocataire de chambre et baissa la tete timidement, je la vis faire sa valise et n'ausa pas la deranger, me mettant sur le deuxieme lit de la chambre posant ma valise dessus.

Alors que j'étais en train de faire ma valise, la porte s'est ouverte, et j'ai naturellement pensé qu'il s'agissait de Benkei qui venait me chercher pour me dire qu'il était là. J'ai tout de même été assez étonnée qu'il ne frappe pas avant d'entrer, mais bon, après tout, chacun ses manières.



Mais je dois avouer que c'est son silence qui m'a mit la puce à l'oreille, et l'heure également. Benkei ne devait pas arriver avant vingt-deux heures, hors, il faisait encore jour. Peut-être avait-il de l'avance puisque la circulation était bonne ? Je me suis donc retournée, pour me retrouver face à …. Une jeune fille ? Roh, j'ai plus ma chambre pour moi, fait chier. Elle était actuellement en train de s'installer sur l'un des trois lits encore libres puisque nous étions sensés être quatre par chambres. Enfin, voilà, je n'étais plus seule. Et bien que longtemps j'aurai apprécié avoir une camarade, je dois avouer que j'avais bien prit goût à cette solitude qui était maintenant reine ici. Je n'allais plus pouvoir me balader à moitié à poil dans la chambre, et il fallait que j'oublie un peu mes attitudes rustres.


Je prenais le temps de sortir toutes les affaires que j'avais embarqué. Sauf mes chaussures, parce que ça ne servait à rien de les prendre. Au final, j'ai soupiré, avant de me redresser, passer une main dans mes cheveux pour les dégager de mon visage, et je me suis retournée vers la demoiselle. Il ne fallait pas paraître désagréable quand même. Je lui ai sourit.


Je me suis inclinée, parce que c'est comme ça que ça marche ici. Je ne me présentai jamais sous le nom de Tôgashi, même si les gens devaient savoir qui j'étais. Je le détestai, ce nom.

Je posa ma valise et souffla legerement en souriant doucement, quand j'entendi la voix de ma colocataire je releva la tete vers elle et rougis legerement puis je baissa de nouveau la tete cherchant se que je pourrais bien dire n'eyant pas du tout l'habitude de me retrouver seul face a une inconnue et encore moins lui parler. Je releva de nouveau la tete et rouge comme une tomate je dit en bagayant 

je.....moi.....je.......je......m'appelle.......Nina...Nina.......Nina Palmer.......


Je me sentis bete d'avoir autant begayais , je m'assis sur mon lit et baissa encore une fois la tete et joua timidement avec mes doigt toute gêné .

Je dois avouer que, lorsqu'elle m'a parlé, j'ai bugué. Elle avait des problèmes d'élocution ou quoi ? Ou alors, elle était en train de chier dans son froc parce qu'elle me faisait face ? J'étais si impressionnante que ça ? Je ne pense pas quand même. Je n'étais pas méchante, et n'avait pas mauvaise réputation, au contraire. Peut-être un peu rebelle, mais c'est tout. Rien de mal. J'ai levé un sourcil en la voyant rougir et baisser la tête. 

Au final, elle s'est assise sur son lit, et je l'ai suivi du regard, alors qu'elle se trouvait un intérêt pour ses doigts. J'haussai les épaules, continuant de vider mon armoire. À cette époque de l'année, les nouveaux internes faisaient leur entrée. C'est jamais facile de changer de lycée.


Comment ça j'étais rustre ? Comment ça je n'avais aucun tact ? Non mais, oh ! Si, c'était juste ma façon à moi de créer des liens avec les gens, un point c'est tout. Puis, si elle n'est pas contente, après tout, ce n'est pas mon problème. Je fais partie de ces gens qui sont trop franc, et qui se contre foutent du regard des autres. Enfin, tant que je passe pour la personne que j'envoie. Je ne veux pas d'une réputation que je n'ai pas mérité. Quand même, il ne faut pas abuser. Je prends seulement ce que je veux.

Je me suis moi aussi assise sur mon lit, prenant deux secondes pour qu'on puisse faire plus amples connaissances. J'sais pas pourquoi. Par politesse peut-être. Puis, elle me faisait de la peine aussi, alors bon, j'allais pas la mettre mal à l'aise dès le premier jour.

En entendant les premieres parole de sa colocataire, je me mordit la levre, ces parole m'avais blaisser, je me comporter comme la femme que j'etait, enfin ses se que je croyais. Je releva la tete encore une fois pour regarder l'autre jeune femme apres avoir soufflais a un bon coup et m'etre ma timiditer de coter, enfin je pensser y arriver mais au moment de parler plus rien ne sortis de ma bouche, je ravala ma salive et me concentra sur mes propre parole

Je .. suis en troisieme AS , option Mannequinat aussi ...


Je la regarda timidement, repliant mes genoux sur moi en me mordant la joue, detestant ma timidité

Ça m'agaçait d'entendre la demoiselle parler comme ça. Je fronçai les sourcils. Elle ne pouvait pas s'affirmer celle-là ? Je commençai à en avoir marre. Je n'aime pas les gens aussi effacés. En partie parce qu'ils me rappellent ma sœur et que je la déteste particulièrement. Je n'aime pas voir les gens qui s'effacent non plus. Je les trouve ridicules. Ça va, je ne vais pas la manger, et si je fais l'effort de lui parler, elle pourrait au moins être plus avenante. Un soupir passa la barrière de mes lèvres, et bien ! Si elle était mannequin avec ce caractère, ce n'était pas gagné, parce que si déjà, elle n'ose même pas me parler, j'imagine même pas devant l'objectif. Le mannequinat, ce n'était pas JUSTE avoir une bonne tête, c'est aussi avoir de la prestance, du charisme. 


Je n'étais pas forcément ce genre de personne que l'on qualifie de sympathique au premier abord. J'étais même une garce quand j'avais décidé que vous ne me plaisiez pas. Et j'avais du mal avec cette Palvin là, je dois avouer. Elle m'énervait quand même avec sa timidité à deux balles. Soit elle était vraiment malade, et dans ce cas-là elle allait se faire soigner au lieu de faire chier le monde, soit elle se donnait un genre stupide pour plaire plus.

Et puis, dans le monde du mannequinat, on n'aime guère les peu affirmées, qui sont coincées derrière un rideau de cheveux. Bien au contraire. Et moi la première, je déteste ça. Ça me donne envie de gifler les gens, et de les secouer. Mais bon, faut un minimum de savoir vivre ici, alors je vais me contenter de continuer ma valise.

Je levai les yeux aux ciel, agacée par cette gamine, car oui, elle en était une pour moi, et je retourner à mes occupations. Je n'allais pas lui faire la conversation pendant trois cents ans hein ! Elle a cru quoi ? Je ne suis pas une âme charitable, et la seule chose qui me traverse l'esprit, c'est que j'ai une concurrente en moins.